Connaissez-vous cette petite conjonction de coordination qu’on nomme le « Mais ». Une de mes amies énergéticienne m’a dit un jour pendant une séance que j’en étais remplie. Je suis donc remplie de doutes alors que faire pour s’en débarrasser.
Les « Mais » chez moi se juxtaposent, on pourrait presqu’en faire un dessin façon Miro ou des collages de phrases façon PoP Art ils sont dans toutes mes tournures de phrases, je l’utilise à toutes les sauces, cela donne du style à mes syntaxes. Et en tant qu’ancienne juriste j’utilise forcément l’adage il n’y a pas de principe sans exception. Face à ce constat j’ai décidé de l’éradiquer de mon vocabulaire ou au moins de mes écrits. Pour ce qui est du parlé cela reste plus difficile.
Le jeu du mais
Je vous propose d’essayer, vous verrez ce n’est pas aisé. Le « Mais » est utilisé à toutes les sauces comme une figure de style cela fait bien dans la conversation. En bonne juriste mes raisonnements passent forcément par cet invariable. Car il y a forcément la théorie mais l’exception à la règle.
Alors que pensez- vous de mon nouveau Jeu, il n’est pas simple, il est intéressant. A la place de la virgule et très spontanément j’aurai écrit ma phrase ainsi : il n’est pas simple mais intéressant. Et pourtant (ou mais) on voit bien que ce petit mot peut-être allégrement changé, bougé et qu’on peut même parfois l’oublier. Alors plus de doute, recommençons la phrase et pimentons- la en retirant en plus la négation. On reprend donc la conclusion : Alors que pensez-vous de mon nouveau jeu ou Je, le jeu est très simple et intéressant il consiste simplement à essayer de ne plus utiliser le Mais dans nos écrits et nos conversations. Qu’y gagne -t-on « tout doute est effacé » et en plus cela fait bouger nos méninges car pour redonner de la cohérence à nos phrases nous devons trouver des subterfuges.
Alors c’est parti vous vous joignez à moi pour le test…